Patiemment
pour solistes chanteurs, instrumentistes et chœur (avec la participation d'une centaine d’exécutants et de 12 adolescents du collège Degeyter).
1994-01-01Création à l'Hôpital Delafontaine de Saint-Denis 1995 (8 concerts)
"Je voudrais lutter à vos côtés, transformer l'image stéréotypée de ce lieu auquel sont attachées les idées de silence, d'enfermement et de solitude, un lieu que l'obsession d'une douleur possible a rendu pesant et austère, dont les locataires ont la tentation de la culpabilité et de l'exclusion… Je voudrais lutter pour le regarder à nouveau, y observer l'indicible, sentir le creuset de culture qu'il est, en faire quelques temps un espace de création, d'expression, un lieu du lien…"
Car c'est bien de couture dont il est question. Travailler dans le seul lieu de l'Hôpital serait le stigmatiser, le transformer maladroitement en l'espace artificiel d'une pratique socioculturelle parachutée… Non, la question est d'en faire emblématiquement un lieu de transition, un lieu de passerelle (c'est le principe des soins), un lieu actif et un lieu de création parmi les autres (lieux de création de la ville).
Le silence de l'Hôpital est rompu, il s'exprime jusque dans la ville, le silence de la ville est rompu, elle respire jusque dans l'Hôpital.
Nous avons besoin de chaque bruit, derrière chaque son se niche un geste, une existence, une expression (se niche = s'entend). L'organisation de ces bruits est le témoin de l'organisation sociale, de la société : il est donc essentiel de s'y faire tous entendre
"Ici, à l'hôpital Delafontaine, je me frotte au corps, au soin du corps, aux sons des corps, aux sons des soins… Je travaille avec passion à écouter et à soigner mes sons. Se soigner serait donc pour chacun de nous un réel projet d'écriture, non pas la récriture d'une partition blessée, stigmatisée dans la déchirure et la rupture, la dénonciation et la souffrance de sa réparation, mais bien une écriture nouvelle, l'œuvre d'une lutte avec son corps, au jour le jour, lutte dans laquelle il n'y a pas de valeur positive ou négative, de test de réussite ou d'échec, mais plutôt une avancée dans l'expérience de la culture de son propre corps. Le corps lui aussi a sa propre mémoire qui un jour le freine, un autre le dynamise, le fragilise et en même temps le forme. J'observe donc une attention toute particulière et musicale à la partition de nos sens, de nos fonctions motrices, de nos réflexes perpétuels, de nos suicides ordinaires, de nos inventions passagères, de nos déplacements radicaux. Tout cela n'est pas le résultat des autres, fussent-ils professionnels de la médecine, réparateurs des dysfonctionnements, acteurs de prestations techniques, chimiques ou chirurgicales… Le dysfonctionnement est constitutif du fonctionnement, nous sommes en présence de la multiplication des contraires permanents, nous sommes ce que nous devenons, le fruit de notre volonté et de nos évanouissements quotidiens mêlés, nourris de nos combats conscients ou "inconscients", la somme de nos plaisirs, de nos idées, de nos continuels enfermements (certaines personnes en bonne santé sont par exemple submergées de la crainte obsessionnelle et maladive de leur propre mort, lui donnant sans cesse la parole…). Pourquoi ne pas devenir raisonnable et patient, non pas le patient d'un autre, mais son propre sujet, prendre le temps d'écrire parfois ce que l'on vit et de vivre ce que l'on écrit, penser ses douleurs au lieu de seulement les panser, jouer avec le sens de ses sens, le son de ses sons, le soin de ses soins. (...) Le corps de chacun de nous a mieux à vivre et tout à apprendre à faire réellement partie du corps social, à cesser de se prendre pour un corps individuel, mortel et précieux, unique et singulier : la singularité ne prend son sens créateur qu'au sein de l'ensemble auquel elle appartient…"
Cette création a fait l’objet d’une résidence de créateur dans l’établissement pendant six mois, en compagnie d’une quinzaine de collaborations, artistiques et techniques. Sont nés de ce travail, une sonothèque complète de tous les sites de l’hôpital (à différentes heures), un film 52’ d’Anne Alix et un important rapport d’activité sur l’ensemble de l’expérience : un service musical était installé au 9e étage, avec des cours de chant et piano, deux chœurs, un auditorium, des soirées musicales, des rencontres, liaisons informatiques diverses…
Ce projet associe la collaboration des patients et du personnel pour un travail d'écoute privilégié dans les espaces de soins et le lancement d'une activité artistique permanente dans l'établissement, maintenant l'écoute collective et la liaison avec la vie extérieure.
Il s'inscrit simultanément à l'intérieur et à l'extérieur de l'Hôpital pour trouver son aboutissement dans une manifestation musicale de clôture rassemblant chanteurs, instrumentistes, professionnels et amateurs, autour d'une création originale dont le thème artistique, social, philosophique est le rapport Art et Santé.
Ce dispositif, crée simultanément à l'adresse des personnels et des patients, propose quatre axes de travail :
- constituer avec la complicité de tous une mémoire sonore de l'ensemble du complexe hospitalier en menant un travail très minutieux d'enregistrements sonores,
- mettre en place une pratique artistique continue dans l'établissement, avec une équipe de chanteurs et d'instrumentistes en résidence. Le personnel dans le cadre de son travail et les personnes hospitalisées à l'occasion de leur séjour rencontreront le compositeur et les musiciens durant plusieurs mois,
- conduire la même action musicale à l'extérieur de l'Hôpital, dans la ville, afin de poursuivre le travail d'interprétation commencé et le mener à son terme pendant les semaines ou les mois qui auront succédé l'hospitalisation,
- monter une création musicale originale de Nicolas Frize à l'intérieur de l'Hôpital avec les professionnels, la population et les personnels volontaires qui auront suivi le dispositif dans cette période. Donner huit représentations de cette création en Janvier 1995.
Cette création, donnée en concert dans un hôpital, n'a pas dans son contenu, à voir avec cette institution. En revanche, le choix du lieu n'est pas le fruit du hasard : c'est une volonté politique du compositeur que de porter un projet artistique jusque dans ce lieu, toujours trop retiré et coupé de la ville, espace public démocratique dans lequel 1800 personnes travaillent et que 250 000 personnes fréquentent chaque année.
Nicolas Frize vient d'effectuer une résidence de quatre mois dans l'hôpital Delafontaine de Saint-Denis, avec une équipe artistique de onze personnes, afin d'une part de mettre en œuvre sur la durée une offre musicale à l'attention du personnel et des patients et de faire de l'hôpital un lieu d'expression artistique dans la ville, afin d'autre part de rencontrer plusieurs de ces interprètes pour la création d'aujourd'hui.
"Patiemment" est une partition écrite deux fois, conçue pour être interprétée en deux parties, en deux temps conjoints, deux espaces distincts. Cette partition, qui compte 120 interprètes, s'adresse à une soprano, un ténor, un ensemble instrumental (mandoline, harpe, flûte, clarinette basse, percussions, violoncelle), un chœur mixte et une bande magnétique, réserve des séquences particulières à des interprètes singuliers, qui furent la plupart du temps issus de rencontres dans l'hôpital entre le compositeur et des patients.
Entre les deux parties, le public sera amené à se déplacer dans l'établissement hospitalier et occupera cette attente à répondre à la proposition de passer un examen : le "Permis d'Écouter".
Une création musicale dans un hôpital ! ?
Il y a plusieurs façons de répondre à la douleur, à la souffrance, à la vivacité de la mort : soit on la crie, soit on la décrit, soit on la nie, soit on la chante… Les uns utilisent la violence, les autres le rire, certaines cultures extra-européennes la mettent en scène, nous-mêmes sommes des experts en voyeurisme (la télévision) ou en négation (certains hôpitaux ou hospices). La question cache plusieurs questions tout à fait distinctes : s'agit-il de parler de la douleur, à la douleur, à l'idée ou au fantasme de la douleur, à ses espaces ou à ses moments d'expression, s'agit-il de parler à la place de la douleur… ?
Je ne viens pas faire du beau dans un hôpital. Ni du beau, ni du laid, ni masquer le réel, ni le décorer ni l'accuser ni le défendre, ni l'assister, ni le relayer. L'art n'a pas de vocation sociale : en revanche l'exercice vivant de sa création et de son interprétation, lui, peut avoir de bien tangibles effets politiques, par exemple dans les alternatives qu'il imprime à la perception du réel, qui dérange les représentations, la place des pouvoirs, des savoirs, les rôles, qui pervertit les normes qu'il rencontre. L'exercice artistique est un acte politique ; l'art lui, est un acte définitivement et uniquement formel : inutile de lui faire dire ce qu'il ne dit pas, de craindre qu'il rassure, qu'il esthétise, qu'il endorme ou qu'il crée des soulèvements, des explosions, des ségrégations. Veillons à ce qu'il agisse, qu'il soit partout, en tant que tel, une écriture singulière au cœur de l'organisation de la vie sociale, de la façon la plus juste possible.
Avec Lucie Jolivet, voix soprane, Frédéric Saraille, voix ténor, Denis Barbier, flûte, Ghislain Hervet, clarinette basse, Jean Rochat, percussions, Véronique Ghesquières, harpe, Christian Schneider, mandoline, Vincent Segal, violoncelle.
Et Gérard Paris-Clavel, conception graphique, Lionel Guyon, conception scénographique, Daniel Deshays, conception son, Jean-Marc Colonna d’istria, conception lumière.
Car c'est bien de couture dont il est question. Travailler dans le seul lieu de l'Hôpital serait le stigmatiser, le transformer maladroitement en l'espace artificiel d'une pratique socioculturelle parachutée… Non, la question est d'en faire emblématiquement un lieu de transition, un lieu de passerelle (c'est le principe des soins), un lieu actif et un lieu de création parmi les autres (lieux de création de la ville).
Le silence de l'Hôpital est rompu, il s'exprime jusque dans la ville, le silence de la ville est rompu, elle respire jusque dans l'Hôpital.
Nous avons besoin de chaque bruit, derrière chaque son se niche un geste, une existence, une expression (se niche = s'entend). L'organisation de ces bruits est le témoin de l'organisation sociale, de la société : il est donc essentiel de s'y faire tous entendre
"Ici, à l'hôpital Delafontaine, je me frotte au corps, au soin du corps, aux sons des corps, aux sons des soins… Je travaille avec passion à écouter et à soigner mes sons. Se soigner serait donc pour chacun de nous un réel projet d'écriture, non pas la récriture d'une partition blessée, stigmatisée dans la déchirure et la rupture, la dénonciation et la souffrance de sa réparation, mais bien une écriture nouvelle, l'œuvre d'une lutte avec son corps, au jour le jour, lutte dans laquelle il n'y a pas de valeur positive ou négative, de test de réussite ou d'échec, mais plutôt une avancée dans l'expérience de la culture de son propre corps. Le corps lui aussi a sa propre mémoire qui un jour le freine, un autre le dynamise, le fragilise et en même temps le forme. J'observe donc une attention toute particulière et musicale à la partition de nos sens, de nos fonctions motrices, de nos réflexes perpétuels, de nos suicides ordinaires, de nos inventions passagères, de nos déplacements radicaux. Tout cela n'est pas le résultat des autres, fussent-ils professionnels de la médecine, réparateurs des dysfonctionnements, acteurs de prestations techniques, chimiques ou chirurgicales… Le dysfonctionnement est constitutif du fonctionnement, nous sommes en présence de la multiplication des contraires permanents, nous sommes ce que nous devenons, le fruit de notre volonté et de nos évanouissements quotidiens mêlés, nourris de nos combats conscients ou "inconscients", la somme de nos plaisirs, de nos idées, de nos continuels enfermements (certaines personnes en bonne santé sont par exemple submergées de la crainte obsessionnelle et maladive de leur propre mort, lui donnant sans cesse la parole…). Pourquoi ne pas devenir raisonnable et patient, non pas le patient d'un autre, mais son propre sujet, prendre le temps d'écrire parfois ce que l'on vit et de vivre ce que l'on écrit, penser ses douleurs au lieu de seulement les panser, jouer avec le sens de ses sens, le son de ses sons, le soin de ses soins. (...) Le corps de chacun de nous a mieux à vivre et tout à apprendre à faire réellement partie du corps social, à cesser de se prendre pour un corps individuel, mortel et précieux, unique et singulier : la singularité ne prend son sens créateur qu'au sein de l'ensemble auquel elle appartient…"
Cette création a fait l’objet d’une résidence de créateur dans l’établissement pendant six mois, en compagnie d’une quinzaine de collaborations, artistiques et techniques. Sont nés de ce travail, une sonothèque complète de tous les sites de l’hôpital (à différentes heures), un film 52’ d’Anne Alix et un important rapport d’activité sur l’ensemble de l’expérience : un service musical était installé au 9e étage, avec des cours de chant et piano, deux chœurs, un auditorium, des soirées musicales, des rencontres, liaisons informatiques diverses…
Ce projet associe la collaboration des patients et du personnel pour un travail d'écoute privilégié dans les espaces de soins et le lancement d'une activité artistique permanente dans l'établissement, maintenant l'écoute collective et la liaison avec la vie extérieure.
Il s'inscrit simultanément à l'intérieur et à l'extérieur de l'Hôpital pour trouver son aboutissement dans une manifestation musicale de clôture rassemblant chanteurs, instrumentistes, professionnels et amateurs, autour d'une création originale dont le thème artistique, social, philosophique est le rapport Art et Santé.
Ce dispositif, crée simultanément à l'adresse des personnels et des patients, propose quatre axes de travail :
- constituer avec la complicité de tous une mémoire sonore de l'ensemble du complexe hospitalier en menant un travail très minutieux d'enregistrements sonores,
- mettre en place une pratique artistique continue dans l'établissement, avec une équipe de chanteurs et d'instrumentistes en résidence. Le personnel dans le cadre de son travail et les personnes hospitalisées à l'occasion de leur séjour rencontreront le compositeur et les musiciens durant plusieurs mois,
- conduire la même action musicale à l'extérieur de l'Hôpital, dans la ville, afin de poursuivre le travail d'interprétation commencé et le mener à son terme pendant les semaines ou les mois qui auront succédé l'hospitalisation,
- monter une création musicale originale de Nicolas Frize à l'intérieur de l'Hôpital avec les professionnels, la population et les personnels volontaires qui auront suivi le dispositif dans cette période. Donner huit représentations de cette création en Janvier 1995.
Cette création, donnée en concert dans un hôpital, n'a pas dans son contenu, à voir avec cette institution. En revanche, le choix du lieu n'est pas le fruit du hasard : c'est une volonté politique du compositeur que de porter un projet artistique jusque dans ce lieu, toujours trop retiré et coupé de la ville, espace public démocratique dans lequel 1800 personnes travaillent et que 250 000 personnes fréquentent chaque année.
Nicolas Frize vient d'effectuer une résidence de quatre mois dans l'hôpital Delafontaine de Saint-Denis, avec une équipe artistique de onze personnes, afin d'une part de mettre en œuvre sur la durée une offre musicale à l'attention du personnel et des patients et de faire de l'hôpital un lieu d'expression artistique dans la ville, afin d'autre part de rencontrer plusieurs de ces interprètes pour la création d'aujourd'hui.
"Patiemment" est une partition écrite deux fois, conçue pour être interprétée en deux parties, en deux temps conjoints, deux espaces distincts. Cette partition, qui compte 120 interprètes, s'adresse à une soprano, un ténor, un ensemble instrumental (mandoline, harpe, flûte, clarinette basse, percussions, violoncelle), un chœur mixte et une bande magnétique, réserve des séquences particulières à des interprètes singuliers, qui furent la plupart du temps issus de rencontres dans l'hôpital entre le compositeur et des patients.
Entre les deux parties, le public sera amené à se déplacer dans l'établissement hospitalier et occupera cette attente à répondre à la proposition de passer un examen : le "Permis d'Écouter".
Une création musicale dans un hôpital ! ?
Il y a plusieurs façons de répondre à la douleur, à la souffrance, à la vivacité de la mort : soit on la crie, soit on la décrit, soit on la nie, soit on la chante… Les uns utilisent la violence, les autres le rire, certaines cultures extra-européennes la mettent en scène, nous-mêmes sommes des experts en voyeurisme (la télévision) ou en négation (certains hôpitaux ou hospices). La question cache plusieurs questions tout à fait distinctes : s'agit-il de parler de la douleur, à la douleur, à l'idée ou au fantasme de la douleur, à ses espaces ou à ses moments d'expression, s'agit-il de parler à la place de la douleur… ?
Je ne viens pas faire du beau dans un hôpital. Ni du beau, ni du laid, ni masquer le réel, ni le décorer ni l'accuser ni le défendre, ni l'assister, ni le relayer. L'art n'a pas de vocation sociale : en revanche l'exercice vivant de sa création et de son interprétation, lui, peut avoir de bien tangibles effets politiques, par exemple dans les alternatives qu'il imprime à la perception du réel, qui dérange les représentations, la place des pouvoirs, des savoirs, les rôles, qui pervertit les normes qu'il rencontre. L'exercice artistique est un acte politique ; l'art lui, est un acte définitivement et uniquement formel : inutile de lui faire dire ce qu'il ne dit pas, de craindre qu'il rassure, qu'il esthétise, qu'il endorme ou qu'il crée des soulèvements, des explosions, des ségrégations. Veillons à ce qu'il agisse, qu'il soit partout, en tant que tel, une écriture singulière au cœur de l'organisation de la vie sociale, de la façon la plus juste possible.
Avec Lucie Jolivet, voix soprane, Frédéric Saraille, voix ténor, Denis Barbier, flûte, Ghislain Hervet, clarinette basse, Jean Rochat, percussions, Véronique Ghesquières, harpe, Christian Schneider, mandoline, Vincent Segal, violoncelle.
Et Gérard Paris-Clavel, conception graphique, Lionel Guyon, conception scénographique, Daniel Deshays, conception son, Jean-Marc Colonna d’istria, conception lumière.
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2018Une création sur le thème du DESIR - aboutissement d'une résidence de deux ans avec une cinquantaine de jeunes et une trentaine d'interprètes...
être sujets dans son travail
2014Cette manifestation a été inaugurée à la Maison des Métallos (Paris 11e), les 19 et 20 avril 2012, une seconde édition a eu lieu les 23 et 25...
Fenêtres sur Fenêtres
2014L’association met en œuvre un projet d’envergure, sur le thème de la culture et du travail, associant l’établissement pénitentiaire de...
Le Philharmonique des mots
2010Cent « choristes », deux instrumentistes, un chef d’orchestre, une partition, un livret... et une salle.C’est la recette (culinaire) du «...
Dehors au dedans
2009Un ensemble constitué d’une chanteuse alto et d’une vingtaine de musiciens joue sur une scène éclairée par des petites lampes. Des sons...
Maintenant
2006Sur la résidenceA l'invitation de Radio grenouille, le compositeur Nicolas Frize "entre en résidence" à Marseille. Invité à partager sa méthode...
êtres
2006Une résidence simultanée dans 7 villesCe dispositif de création a offert six situations de résidence simultanées au compositeur Nicolas Frize et...
Nos yeux ont des reflets rouges
2002Inspiré du caractère et de la scénographie des opéras populaires de la période de la révolution culturelle chinoise. Avec Nathalie Barbey,...
Incidemment
1998Toute la relation qui va suivre (mais pas seulement elle, parlons aussi de la façon dont chacun advient mais plus encore, de la façon dont le...
T'entends ce que j'entends ?
1993Avec Marie-Claude Vallin, soprano, Jacqueline Cellier, soprano, Luisa Diez, alto, Gisèle Ergol, alto, Marie Valin, comédienne, Jean-Louis-Bindi,...
Passion profane
1991Partition montée avec une trentaine de détenus longues peines dans le cadre d’une résidence de cinq mois du compositeur dans l’établissement....
Composition française
1991Création sur les apports étrangers présents à travers les siècles dans la culture française : ici comme ailleurs, les notes savantes...
Que souffle la tempête
1989Commande de l'établissement public de Cergy-Pontoise, pour la commémoration de l'anniversaire de la Déclaration des droits de l'homme (création...
Manifeste musical
1989Production organisée en hommage à la Révolution Française, donnée de façon "sauvage" et spontanée, sans autorisation ni aide financièreLe...
Elle est belle
1985Mise en scène Jean-Louis Gros, scénographie Yves Cassagne, Livret de Mathilde La Bardonnie. Orchestre l'Ensemble 2E2M sous la direction de Paul...
Chœurs d'enfants - Marguerite et Boniface
1979« Marguerite et Boniface » à Créteil a marqué la clôture et une sorte d’aboutissement de cette série de créations pour grands chœurs.La...
Chœurs d'enfants - Norbert et Blandine
1978À l’occasion de sa création, l’Atelier Régional de Musique présente le travail que le compositeur Nicolas Frize, conseiller de l’Atelier, a...
Chœurs d'enfants - Léonard et Magali
1977Ce concert est l’aboutissement d’un travail vocal mené pendant deux mois d’animation et de répétitions dans trois écoles primaires de...
Grands chœurs d'enfants
1977Ce travail contient trois aspects :• Un propos pédagogique alimenté à la fois chez les enfants par la découverte de la musique contemporaine,...
Orphée, mettez-y du vôtre
1992Stéphanie Aubin
Dédicaces
1993Stéphanie Aubin
Nos images et les leur(res)
1990Stéphanie Aubin
Danse : Compagnie Red Notes
1981Route de Louvier-Juzon - Grande salle du centre Georges Pompidou (1986)En collaboration avec le GRCOP (Groupe de Recherche Chorégraphique de...
Danse - Cie L'esquisse
1986Derrière le mur - Festival d'Avignon, Cloître des Carmes (1986), Théâtre de l'Hotel de ville à Paris,, Théâtre Bunkamura, Tokyo (Japon),...
Danse : Centre chorégraphique de National de Basse-Normandie
1987Elul - Théâtre de CaenCréation pour l'Ensemble Instrumental de Basse-Normandie (flûte, hautbois, basson, cor, percussions, clavecin, violon,...
Danse : Compagnie
1976Chorégraphies pour Jacques PatarrozziAvec Jacques Patarozzi, Dana Sapiro, Malou Airaudo, Dominique Mercy, Héléna PikonThree - Présences - Quatre...