Révolution, je t'aime
Atelier 2 d'une expérience ponctuelle de Laboratoire
1998-01-01Place de l’église Saint-Pïerre Saint-Paul de Montreuil mai 1998
Création « presque » spontanée pour un ensemble de douze instrumentistes et une foule pensante et chantante.
Un hommage aux 30 ans de la Maison populaire, un clin d’œil aux 30 ans de mai 1968 - manifestation d’envergure sur une place de Montreuil avec la participation active des populations locales et du public.
Un travail philosophique et musical sur la durée d’un laboratoire qui n’en finit pas, se poursuit jusque dans la rue, entre le spontané et la résistance, la pensée et l’action collective, une réinterrogation par l’épreuve physique et concrète de la notion d’espace public. Après plusieurs mois de « travail » (séances de philosophie collective et d’application musicale par le chant, des textes élaborés dans ces séances), la manifestation finale a consisté à renouveler l’expérience d’une foule qui se constitue en force de pensée et de création musicale : des grandes tables avaient pris l’espace public d’assaut, emplies de « public » spontané et de philosophes, réfléchissant à des thèmes proposés. En temps réel, ces débats étaient synthétisés et des phrases résumées étaient réinjectées en petits papiers imprimés dans les débats mêmes (à d’autres tables de surcroît), grâce à un secrétariat complet installé sur la place, avec saisie, photocopies… Pendant le même temps, le compositeur écrivait des courtes séquences musicales, dédiées à ces phrases. Lorsque la première phase de réflexion fut écoulée (2h), une phase d’apprentissage musical commença avec les participants sur la place et la complicité d’instrumentistes, afin de parvenir à interpréter avec toute l’assemblée les petites pièces musicales qui venaient d’être écrites par Nicolas frize, pour être chantées sur les textes élaborés en amont. Ce fut l’objet de la manifestation.
« Nous voulons aujourd’hui fêter l’idée de résistance, réfléchir au va et vient de ce terme suremployé : résister veut dire tenir bon, mais veut bien dire aussi apprendre à tout lâcher et aller de l’avant. Il ne s’agit pas de commémorer, de revenir dans un arrière improbable, avec nostalgie ou volontarisme impuissant, de chercher dans le passé les traces d’idées perdues à venir, de fêter son anniversaire pour se prouver qu’on existe et qu’on a bien grandi ! »
« Il faut porter encore en soi un chaos pour pouvoir mettre au monde une étoile dansante » (Nietzche) - Escalier hall. Odéon
La mémoire n’est ni le souvenir ni un retour en arrière, mais une des armes de l’avenir : elle nous enseigne les interprétations, les causes et les conséquences, nous apprend la distance.
« Ce n’est pas seulement la raison des millénaires qui éclate en nous, mais leur folie, il est dangereux d’être héritier » - Nanterre
Il ne nous a jamais manqué de lutter, mais nous pourrions au moins aujourd’hui nous retrouver, inventer un peu plus d’utopie, d’art, d’imprévu et de plaisir, construire nos armes idéologiques nouvelles, nous fouetter le sang, ouvrir les yeux et les oreilles sur les mensonges de l’inéluctable, des amalgames, des modes de vie de progrès, nous battre contre les reproductions, le pouvoir des objets, les mythes techniques, nous défier des institutionnalisations, ne pas craindre les abus, vider ses poches et marcher… Se rappeler ce que « nous » veut dire et raviver nos désirs.
« Êtes-vous des consommateurs ou bien des participants ? » - Rideau de fer, l’Odéon
La musique est écrite par Nicolas Frize dans le cours de l’élaboration des textes, et dédiée à eux : le livret consiste en une adaptation de plusieurs phrases extraites des entretiens philosophiques sur divers sujets.
« Je ne sais pas qu’écrire mais j’aimerais en dire de belles et je ne sais pas » - Censier.
Plusieurs registres d’objectifs se mélangent : travailler sur les formes et remettre en cause la notion de concert, de public, de participation, décider d’être très nombreux à tous prix et s’en donner les moyens, mettre la rue au-devant de l’action et de l’action musicale, redéfinir l’espace public individuel, rechercher la vibration du collectif en soi, le sentiment de pouvoir arrêter que des machines à décider du monde se vautrent dans leurs arrogances devant nos sens endormis, ne pas être dans le social, la fête ou l’animation mais dans la mobilisation, la symbolique, l’art, la politique… Avec rage, bruyance, jubilation, exaltation, cohésion, subversion, unité et multiplicité, nous voulons créer un hymne à la mobilité. Les rues du centre ville de Montreuil, un jour de mai 98 sont envahies par une marche musicale géante, aussi « spontanément » préparée que possible, gageure d’une expression urbaine et citoyenne, d’une collectivité en œuvre, en bouillonnement. Plusieurs milliers de personnes, de tous âges et provenances se frottent à la rue de la vieille ville pour brandir, hymne en bandoulière, la certitude de leur solidarité, de leur désir de lutte, de leur déplacement…
« L’ennemi du mouvement, c’est le scepticisme. Tout ce qui a été réalisé vient du dynamisme qui découle de la spontanéité » - Langues Orientales
Parmi les thèmes de travail : • L’enfermement • Le latent/Le manifeste • L’inhibition / L’exhibition • La servitude volontaire • Le jeu • La passion • La résistance • Les héros • Merde à la gaîté • L’exemplaire/L’original • Le manque/Le désir • Masculin/Féminin • L’inachevé • L’indicible • La prise de risque • L’éphémère • La paresse • L’altérité • L’étranger • La conscience • Dévorer • L’abstrait/Le concret • L’attente • L’envie de partir.
Trentième anniversaire de la Maison Populaire de Montreuil
Trentième anniversaire de mai 68
Avec la participation de philosophes, d'écrivains ou de professeurs de philosophie, dont Michel Simonot, Pascal Sévrac, Frédéric Gros, Olivier Abel, Jean-Paul Dollet, François Tarot, Syrine Tarot, André Pessel, M. Tresmontant. Coordination : Nathalie Bentolila
Le Laboratoire 1998 / 1999
Nicolas Frize et l’association « Les Musiques de la Boulangère » entreprennent de partir en recherche, de conduire un laboratoire artistique, investissant un double champ d’application : l’esthétique et le politique. Tout acte de création est le fruit de ses choix de production : le lieu, le sujet, les gens, les moyens financiers, le temps, les mots qui circulent autour, les objets rencontrés… L’œuvre musicale existe aussi bien par sa conception que par son interprétation, par ses intentions que par les conditions de sa diffusion, de sa réception, de sa perception. Changer radicalement les façons mêmes de faire revient à bouleverser l’artistique même, depuis l’écriture jusqu’à la sensation sonore finale, à transformer les relations entre les choses, la posture des publics, leur attitude active d’auditeur. Faire que l’écoute et la perception soient à vif et que la partition les devance, n’est pas une simple affaire d’innovation, d’invention, c’est une voie de recherche, qui demande de construire l’acte artistique autrement, de façon réellement alternative.
Ainsi, au cours de ces travaux modestes dans chaque ville du Département, chaque fois et malgré l’extrême disparité des projets, une préoccupation revient tout le temps : l’œuvre musicale tourne autour d’elle-même, écoute autour d’elle et engage avec son environnement un travail de rencontre. Cela ne passe pas par un schéma habituel, un compositeur, un projet, une partition, des interprètes, de la communication et un public ! Cela passe en premier lieu par du travail anodin et parfois banal, des enregistrements, des discussions, des échanges de livres, d’idées, des dessins, une longue vie dans un lieu emblématique, au milieu des gens, des sons et de la vie quotidienne… Alors le tympan, l’esprit et les fibres amoureuses s’excitent, des idées étrangères naissent, qui font vivre une écoute décalée, cette écoute repose la place de celui qui entend dans le lieu où il se trouve, permet d’entendre plus loin, les sons plus fins ou leur mélange complexe. Chacun s’agite, fait aux autres des signes inhabituels, montre du doigt des choses abstraites, très simples, immédiates, poétiques, puissantes, troubles… Personne ne se retrouve là par hasard : la place des interprètes, des acteurs sonores, la place et la raison d’être là des auditeurs/invités, le choix de sources, les raisons de ce rassemblement…, doivent aller de soi, poursuivre le quotidien, animer sa suite, de façon certainement singulière ou inattendue mais pourtant fluide et sans solennité. Cherchant irrésistiblement à creuser l’impossible, à ouvrir des brèches dans nos usages sensibles et sensoriels, le plaisir immédiat veut faire coïncider des applications musicales (si possible inouïes ainsi ? !) avec des objectifs abstraits, thématiques (si possible inpensées ainsi ? !), veut réapprendre à écrire les premiers mots, inventer des vocabulaires, déstabiliser les modèles, nettoyer les oreilles, habiter les espaces, repousser les usages de l’esthétique, nouer des gratuités entre son et musique, entre transformation et immobilité, entre rationnel et irrationnel… Un déplacement du faire entendre vers le faire faire est ici souhaité : il conditionne toute une attitude ; les musiciens cessent d’être seulement des interprètes, les gens non musiciens cessent d’être des populations en quête de loisir, tous sont appelés à mettre leur participation en chantier !
Ce souci d’expérimentation et de recherche double, esthétique et politique a pour objectif de transformer en profondeur les conditions de production artistique, d’inventer de nouveaux modes d’écriture musicale, et par voie de conséquence de nouveaux modes d’échanges culturels ; pas d’œuvre, pas de spectacle, pas de public, pas de représentation, pas de rendez-vous magistral, pas d’invitation anonyme, pas de répétition, pas de production traditionnelle… Dans chacune des villes, une recherche publique sur un thème singulier à partir d’un groupe hétérogène de personnes (de 15 à 60), s’élargissant à d’autres (300 maximum) de façon particulière, participative, engagée, partagée !
Un hommage aux 30 ans de la Maison populaire, un clin d’œil aux 30 ans de mai 1968 - manifestation d’envergure sur une place de Montreuil avec la participation active des populations locales et du public.
Un travail philosophique et musical sur la durée d’un laboratoire qui n’en finit pas, se poursuit jusque dans la rue, entre le spontané et la résistance, la pensée et l’action collective, une réinterrogation par l’épreuve physique et concrète de la notion d’espace public. Après plusieurs mois de « travail » (séances de philosophie collective et d’application musicale par le chant, des textes élaborés dans ces séances), la manifestation finale a consisté à renouveler l’expérience d’une foule qui se constitue en force de pensée et de création musicale : des grandes tables avaient pris l’espace public d’assaut, emplies de « public » spontané et de philosophes, réfléchissant à des thèmes proposés. En temps réel, ces débats étaient synthétisés et des phrases résumées étaient réinjectées en petits papiers imprimés dans les débats mêmes (à d’autres tables de surcroît), grâce à un secrétariat complet installé sur la place, avec saisie, photocopies… Pendant le même temps, le compositeur écrivait des courtes séquences musicales, dédiées à ces phrases. Lorsque la première phase de réflexion fut écoulée (2h), une phase d’apprentissage musical commença avec les participants sur la place et la complicité d’instrumentistes, afin de parvenir à interpréter avec toute l’assemblée les petites pièces musicales qui venaient d’être écrites par Nicolas frize, pour être chantées sur les textes élaborés en amont. Ce fut l’objet de la manifestation.
« Nous voulons aujourd’hui fêter l’idée de résistance, réfléchir au va et vient de ce terme suremployé : résister veut dire tenir bon, mais veut bien dire aussi apprendre à tout lâcher et aller de l’avant. Il ne s’agit pas de commémorer, de revenir dans un arrière improbable, avec nostalgie ou volontarisme impuissant, de chercher dans le passé les traces d’idées perdues à venir, de fêter son anniversaire pour se prouver qu’on existe et qu’on a bien grandi ! »
« Il faut porter encore en soi un chaos pour pouvoir mettre au monde une étoile dansante » (Nietzche) - Escalier hall. Odéon
La mémoire n’est ni le souvenir ni un retour en arrière, mais une des armes de l’avenir : elle nous enseigne les interprétations, les causes et les conséquences, nous apprend la distance.
« Ce n’est pas seulement la raison des millénaires qui éclate en nous, mais leur folie, il est dangereux d’être héritier » - Nanterre
Il ne nous a jamais manqué de lutter, mais nous pourrions au moins aujourd’hui nous retrouver, inventer un peu plus d’utopie, d’art, d’imprévu et de plaisir, construire nos armes idéologiques nouvelles, nous fouetter le sang, ouvrir les yeux et les oreilles sur les mensonges de l’inéluctable, des amalgames, des modes de vie de progrès, nous battre contre les reproductions, le pouvoir des objets, les mythes techniques, nous défier des institutionnalisations, ne pas craindre les abus, vider ses poches et marcher… Se rappeler ce que « nous » veut dire et raviver nos désirs.
« Êtes-vous des consommateurs ou bien des participants ? » - Rideau de fer, l’Odéon
La musique est écrite par Nicolas Frize dans le cours de l’élaboration des textes, et dédiée à eux : le livret consiste en une adaptation de plusieurs phrases extraites des entretiens philosophiques sur divers sujets.
« Je ne sais pas qu’écrire mais j’aimerais en dire de belles et je ne sais pas » - Censier.
Plusieurs registres d’objectifs se mélangent : travailler sur les formes et remettre en cause la notion de concert, de public, de participation, décider d’être très nombreux à tous prix et s’en donner les moyens, mettre la rue au-devant de l’action et de l’action musicale, redéfinir l’espace public individuel, rechercher la vibration du collectif en soi, le sentiment de pouvoir arrêter que des machines à décider du monde se vautrent dans leurs arrogances devant nos sens endormis, ne pas être dans le social, la fête ou l’animation mais dans la mobilisation, la symbolique, l’art, la politique… Avec rage, bruyance, jubilation, exaltation, cohésion, subversion, unité et multiplicité, nous voulons créer un hymne à la mobilité. Les rues du centre ville de Montreuil, un jour de mai 98 sont envahies par une marche musicale géante, aussi « spontanément » préparée que possible, gageure d’une expression urbaine et citoyenne, d’une collectivité en œuvre, en bouillonnement. Plusieurs milliers de personnes, de tous âges et provenances se frottent à la rue de la vieille ville pour brandir, hymne en bandoulière, la certitude de leur solidarité, de leur désir de lutte, de leur déplacement…
« L’ennemi du mouvement, c’est le scepticisme. Tout ce qui a été réalisé vient du dynamisme qui découle de la spontanéité » - Langues Orientales
Parmi les thèmes de travail : • L’enfermement • Le latent/Le manifeste • L’inhibition / L’exhibition • La servitude volontaire • Le jeu • La passion • La résistance • Les héros • Merde à la gaîté • L’exemplaire/L’original • Le manque/Le désir • Masculin/Féminin • L’inachevé • L’indicible • La prise de risque • L’éphémère • La paresse • L’altérité • L’étranger • La conscience • Dévorer • L’abstrait/Le concret • L’attente • L’envie de partir.
Trentième anniversaire de la Maison Populaire de Montreuil
Trentième anniversaire de mai 68
Avec la participation de philosophes, d'écrivains ou de professeurs de philosophie, dont Michel Simonot, Pascal Sévrac, Frédéric Gros, Olivier Abel, Jean-Paul Dollet, François Tarot, Syrine Tarot, André Pessel, M. Tresmontant. Coordination : Nathalie Bentolila
Le Laboratoire 1998 / 1999
Nicolas Frize et l’association « Les Musiques de la Boulangère » entreprennent de partir en recherche, de conduire un laboratoire artistique, investissant un double champ d’application : l’esthétique et le politique. Tout acte de création est le fruit de ses choix de production : le lieu, le sujet, les gens, les moyens financiers, le temps, les mots qui circulent autour, les objets rencontrés… L’œuvre musicale existe aussi bien par sa conception que par son interprétation, par ses intentions que par les conditions de sa diffusion, de sa réception, de sa perception. Changer radicalement les façons mêmes de faire revient à bouleverser l’artistique même, depuis l’écriture jusqu’à la sensation sonore finale, à transformer les relations entre les choses, la posture des publics, leur attitude active d’auditeur. Faire que l’écoute et la perception soient à vif et que la partition les devance, n’est pas une simple affaire d’innovation, d’invention, c’est une voie de recherche, qui demande de construire l’acte artistique autrement, de façon réellement alternative.
Ainsi, au cours de ces travaux modestes dans chaque ville du Département, chaque fois et malgré l’extrême disparité des projets, une préoccupation revient tout le temps : l’œuvre musicale tourne autour d’elle-même, écoute autour d’elle et engage avec son environnement un travail de rencontre. Cela ne passe pas par un schéma habituel, un compositeur, un projet, une partition, des interprètes, de la communication et un public ! Cela passe en premier lieu par du travail anodin et parfois banal, des enregistrements, des discussions, des échanges de livres, d’idées, des dessins, une longue vie dans un lieu emblématique, au milieu des gens, des sons et de la vie quotidienne… Alors le tympan, l’esprit et les fibres amoureuses s’excitent, des idées étrangères naissent, qui font vivre une écoute décalée, cette écoute repose la place de celui qui entend dans le lieu où il se trouve, permet d’entendre plus loin, les sons plus fins ou leur mélange complexe. Chacun s’agite, fait aux autres des signes inhabituels, montre du doigt des choses abstraites, très simples, immédiates, poétiques, puissantes, troubles… Personne ne se retrouve là par hasard : la place des interprètes, des acteurs sonores, la place et la raison d’être là des auditeurs/invités, le choix de sources, les raisons de ce rassemblement…, doivent aller de soi, poursuivre le quotidien, animer sa suite, de façon certainement singulière ou inattendue mais pourtant fluide et sans solennité. Cherchant irrésistiblement à creuser l’impossible, à ouvrir des brèches dans nos usages sensibles et sensoriels, le plaisir immédiat veut faire coïncider des applications musicales (si possible inouïes ainsi ? !) avec des objectifs abstraits, thématiques (si possible inpensées ainsi ? !), veut réapprendre à écrire les premiers mots, inventer des vocabulaires, déstabiliser les modèles, nettoyer les oreilles, habiter les espaces, repousser les usages de l’esthétique, nouer des gratuités entre son et musique, entre transformation et immobilité, entre rationnel et irrationnel… Un déplacement du faire entendre vers le faire faire est ici souhaité : il conditionne toute une attitude ; les musiciens cessent d’être seulement des interprètes, les gens non musiciens cessent d’être des populations en quête de loisir, tous sont appelés à mettre leur participation en chantier !
Ce souci d’expérimentation et de recherche double, esthétique et politique a pour objectif de transformer en profondeur les conditions de production artistique, d’inventer de nouveaux modes d’écriture musicale, et par voie de conséquence de nouveaux modes d’échanges culturels ; pas d’œuvre, pas de spectacle, pas de public, pas de représentation, pas de rendez-vous magistral, pas d’invitation anonyme, pas de répétition, pas de production traditionnelle… Dans chacune des villes, une recherche publique sur un thème singulier à partir d’un groupe hétérogène de personnes (de 15 à 60), s’élargissant à d’autres (300 maximum) de façon particulière, participative, engagée, partagée !
Partager sur les réseaux sociaux:
+ d'Articles :
Langage d'un jour
2010Paysage sonore continu, pour voix et voix, mots et mots... en trois temps... et trois espacesThéo Merigeau, Hsiao-Yun Tseng, Ya-HuiLiang, Jérémie...
la - concert de porcelaine
2009Cette œuvre est l’aboutissement d’une résidence de trois ans que le compositeur Nicolas Frize conduit dans la Manufacture Nationale de...
喜鹊 « Shi Tchué »
2008Nicolas Frize, compositeurHu Chenyun, Mi Songjie, Lan Yupeng, Wu Hui, Qiao Haibo, siffleurs chinois (kouxians, koudis, dizis, suona)Cyrille Brissot,...
Concert de timbres (1&2)
2003Avec Christian Mariotti, Jean Couturieux, Frédéric Jeannet, percussions, Marie-Laurence Cazaux, clavecin, célestaOn fait sonner le téléphone de...
Concert de locomotives
2003Création en hommage aux futuristes du début du siècleAvec Jean-François Ballèvre, Nicolas Mallartre, Jean Rochas, Christian Heintz... neuf...
Rêves de hotte
2002Avec Alain Accard, Gérard Authelain, Nathalie Barbey, Michelle Bernet, Anne de Broca, Anne Bustarret, Benoît Caillard, Marc Caillard, Agnès...
Le Chant de la Chair
2001Avec Alexandre Régis et François Marillier (ces deux musiciens présentent un contraste morphologique recherché pour l'exécution de la...
Patiemment
1994"Je voudrais lutter à vos côtés, transformer l'image stéréotypée de ce lieu auquel sont attachées les idées de silence, d'enfermement et de...
À fleur de peau
1993Avec Chantal Aguer, Christine Lagniel, Claire Talibart, Cyril Hernandez, Eve Payeur, Gaston Sylvestre, Hélène Colombi, Hsiao-iyin Wang, Laurence...
C'est l'heure
1990Hommage poétique et ludique à la tableAvec Lucie Jolivet, Geneviève Lacorne, Jean-Louis Bindy et François BedelPièce courte commandée et...
Concert de pierres - 3ème
1990Reprise du dispositif du "Concert de Pierres 2ème" et réécriture musicale.
Concert de pierres - 2ème
1989Avec Jean-Pierre Drouet, Gaston Sylvestre, Willy Coquillat, Françoise Gagneux, Jean Rochas, percussions, Lucie Jolivet, soprano, Serge Garcia,...
Concerts de Pierres
1986Avec Nadège Clément et Nicolas Mallarte, sopranos, Willy Coquillat et Jean Rochas, percussions, orchestre minéral interprété par Agnès Boury,...
Concert de Savants n°1
1987Créé pour la fête de la musique en 1987, face à la géode (public sur la passerelle principale)Deux cents interprètes professionnels et amateurs...
Voix-ci, voix-là
1986L’art n’est pas dangereux : Arts-7, festival qui s’est tenu en 1986, à Rennes, avait radicalisé cette idée fort juste et pourtant...
Concert de haine
1986Sorte de « 2ème mouvement » du « Concert de baisers » (donné pour la fête de la musique 1983) - en réponse à l’évolution politique...
Concert de Bébés 2ème
1985Avec Caroline Louis, Youn Lebeller, Solène Durox, Alexis Deligne, Simon Fretel, Pierre-Yves Aubin : ces jeunes interprètes solistes avaient tous à...
Ouvert pour travaux
1984La manifestation s'est déroulée dans le chantier de l'ancienne gare, interrompant quelques jours les travaux de réhabilitation.
Concert par la racine
1984Avec Dominique Lemonnier, violon, Marc Marder, contrebasse, Claude Villevieille, hautbois, Hervé Ghislain, clarinette basse et un grand ensemble,...
Concert de baisers
1983Recrutés pour l’occasion, 300 instrumentistes du baisers, venus de la capitale et d’Ile de France, choisis après sélection, entraînés à la...
Du Pain sous les Ponts
1982Partition écrite pour l'Harmonie des Sapeurs-Pompiers de Paris et douze véhicules d'intervention (accordés)
Musique en blouse
1982Envahissant leur atelier de mécanique générale, sur les machines (fraiseuses, tours, rectifieuses, étaux-limeurs) détournées en instruments de...
Concert vertical
19781979 ?
Oui, bonjour, j'vous écoute...
2023Mouvement salle des mariages de l’Hôtel de VilleCatherine Simonpietri, Chef de chœur, directionEnsemble Séquenza 9.3 : Faustine Rousselet,...
Essaimées
2022« Essaimées » se présente comme un grand concert de plusieurs concerts !La manifestation, donnée les 13, 14 et 15 mai 2022 dans divers espaces...
Palimpsestes
2016Œuvre acousmatique du 11 au 14 octobre 2016Le Groupe de Recherches Musicales de l’INA a souhaité accompagner Nicolas Frize dans la suite de sa...
Silencieusement
2015Concert itinérant en six mouvements - du 7 au 9 octobre 2016La résidence La résidence du compositeur aux Archives nationales, débutée en 2014,...
J'entends tout !
2016Parcours sonore en quatre mouvements, pour instruments, voix et objets sonores avec la participation de l’ensemble de l’école Concert et...
Intimité
2014Nicolas Frize, compositeurPatricia Kraeutler, flûte, Patrice Antonangelo, trompette, Stéfan Legée, trombone, Philippe Legris, tuba, Nadia...
Peut-être, ça va... arriver
2013"Un texte où il est question d’enfance, de souvenirs qui filent, de mémoire qui s’effiloche.Une partition musicale qui joue avec le texte comme...
« Ouïe-Dire »
2013Travail d’écoute, de lutherie (à partir de grès noir et de matériaux naturels), d’écriture sonore et d’interprétation musicale avec huit...
Amours en vie
2013Fête des Vendanges 2013 « Montmartre fête l’amour »Mairie du 18ème à Paris – le 9 octobre 2013Action musicale collective proposée par le...
Chaos à quai
2011 Frénésie musicale de Nicolas Frize« Des sons s’engouffrent dans la gare, il paraît qu’ils viennent de Brives. Filant à vive...
Soufflé
2011Palais de musiques, labyrinthe de voix et d’instruments, loft sonore géant, concert permanent à tous les étages, festival de créations, galerie...
Musique contemporaine au village
2010Chaque année, depuis 2009, Nicolas Frize mène un projet musical avec les élèves et l’équipe pédagogique des écoles maternelle et...
À petits pas
2006Résidence de Nicolas Frize, à l’invitation de la Mairie de Signes et sous l’impulsion d’Alain Maillet, entre septembre 2006 et juin 2007....
Je ne sais pas
2011« Je ne sais pas… » crée de multiples jeux de traduction, que ce soit d’une langue à une autre, ou d’un langage à un autre...
Nébuleuses
2003Entre le gaz, le solide et le liquide, allant des fourmillements aux nappes, des grandes vitesses aux immobilités, des grandes densités aux...
Je t'aime, je meurs
2003Avec François Le Roux et Noël Lee à Saint-Denis, puis Dominique Ploteau et Jonas Vitaud à Paris.Le livret, réalisé par le compositeur, est un...
Desseins
2002(…Cette création et ces concerts sont la deuxième partie de “Carnet de notes”, qui fut donné à la salle de la Légion d’Honneur de...
Carnet de notes
2002« Carnet de notes » : des écritures, jusqu’alors secrètes, fruits du travail studieux, crayonné, raturé, dessiné dans la concentration...
Auguste s'envole
2001Neuf partitions s’enchaînent dans quatre lieux successifs les unes à la suite des autres. Elles ont toutes une durée propre de 9 minutes et sont...
Du plus profond
2000Réalisé avec 300 interprètes cubains (Clôture du Festival de Musique Contemporaine de l’Unéac) puis 300 interprètes français (3 villes de...
Deux instants
1999Avec Isabelle Chevalier, organiste et Lucie Jolivet, voix émergenteDans le cadre du Festival du Groupe de Recherche Expérimentale de MarseilleUn...
Un instant
1994Avec Michel Bourcier, Lucie Jolivet et le chœur des Musiques de la BoulangèreCréation inaugurale du nouvel orgue (facteur Daniel Birouste),...
Le ciel m'est monté à la tête
1982Avec Jean-Louis Bindi, baryton, haute-contre, Nathalie Barbey et Lucie Jolivet, soprani, Nancy Daveau, mezzo, Nathalie Carraud et Agnès Bouy, alti...
Hommage aux mots
1987Avec les voix de C. Rich, Kriss, J. Artur, R. Gicquel, M. Morelli, J. Livchine, L. Badie…Œuvre multi-pistes commandée par le ministère de la...
Vous avez la ligne
1981Avec Béatrice Cramoix, soprano, Pierre Danais, ténor - mise en scène : Mireille LarrocheThème : le Réseau, espace de convivialité insolite dans...
La voix des Gens - La Voixthèque
1997Réalisation en parallèle d’une Voixthèque, mémoire sonore de 200 voix du nord de Paris, d’un ACR - Atelier de Création Radiophonique pour...
La voix des gens - Chronique musicale numéro 7
1997Chronique n° 7 Unitude - L’oreille multiple - Paysage dans la duréeJe me suis engagé une 1ère fois… Je n’aurai donc jamais fini !Faire...
La voix des gens - Chronique musicale numéro 6
1997Chronique n° 6 Multitude - L’oreille singulière - Paysage instantanéIl nous reste tant à ouïr !1 voix + 1 voix = 100 000 voix.Chacun de...
La voix des gens - Chronique musicale numéro 5
1997Chronique n° 5 - Déséquilibre et ordre- L’oreille Immobile - Paysage hors de la matièreLes voix volent, le son semble flotter, se fondre et...
La voix des gens - Chronique musicale numéro 4
1997Chronique n° 4 - Équilibre et désordre - L’oreille Mobile - Paysage dans la matièreAller au fond : le temps d’un questionnement sonore qui...
La voix des gens - Chronique musicale numéro 3
1996Chronique n° 3 - déclaration d’existence - l’oreille traversée - paysage dans le paysageDans une immense friche industrielle abandonnée,...
La voix des gens - Chronique musicale numéro 2
1996Chronique n°2 - exposé de l’altérité - l’oreille en dehors - paysage centripèteLes ressources sonores et donc musicales de l’organe vocal...
La voix des gens - Chronique musicale numéro 1
1996Chronique n°1 - prisme mobile - l’oreille en dedans - paysage centrifugeAu cœur de la voix, son corps.La matière, la couleur, la densité, la...
Tout contre
1993Cette partition est dédiée à l'univers urbain, à son environnement sonore, à ses mélanges, ses bruits témoins de ses richesses, ses échanges,...
Paroles de voitures
1984Cette pièce est écrite à partir des enregistrements de l’usine. Parmi la quasi totalité agressive et néfaste des bruits, parfois, perdus,...
Sur le bout de la langue
2016Première édition (2009) : Performance dans le cadre de la création de Nicolas Frize : Je ne sais pas…Dialogue entre neuf personnages parlant...
Conversations inouïes
2010Séance d’invitation à la peinture, au dessin et à la calligraphie abordés comme des “langues vivantes”. Une double interprétation...
La danse des traductions
2010Un présentateur fou introduit et commente des courts-métrages ou extraits de films projetés dans une salle de cinéma. La programmation mêle un...
Ecoute écoute (1)
2008Paysages transportés, forêt sonore, campagne urbaine et couleurs de ville, océan d’oiseaux et de cailloux, voix de silence et éclair de pluie,...
Petites vacances rue Watt
2005Création à partir d’œuvres personnelles et d’œuvres du répertoireAvec Muriel Ferraro (alto), Christophe Laporte (alto), Florian Westphal...
Une histoire de pigeons et de tourterelles
2002Une quarantaine d'enceintes acoustiques sont disposées autour de la Grande Halle, sur le périmètre extérieur, sous les retombées de la toiture...
Li(v)res en scène
2002Mise en scène à l’attention d’un auditoire préparé, de la lecture silencieuse et collective d’une œuvre littéraire choisie et projetée...
Le flux, la coupure et la suspension
1999Présentation dans quatre cafés de quatre villes du 93 d’un travail de quatre mois, comprenant la constitution d’une mémoire sonore de ces...
L'ouïe, le vide et la musique
1998Présentation musicale, sonore, visuelle… alternative le long d’un immense parcours souterrain, faisant suite à un atelier de recherche...
Révolution, je t'aime
1998Création « presque » spontanée pour un ensemble de douze instrumentistes et une foule pensante et chantante.Un hommage aux 30 ans de la Maison...
Champagne majeur
1991Conception pour le stand de France-musique d’un buffet Musical (enregistré), avec des interventions discontinues du choeur d'enfants et des...
Choeurs de Canal
1981Concert flottant ininterrompu : cinq heures de musique sur bande magnétique et vocale (80 choristes), de lumières, d’artifices, et d’animation...
Les maisons chantent
1981Musique en pistes
1979Ensemble d’œuvres sur bande, créées en multi-pistes, vocales et concrètes.Concert électroacoustique en haute montagne.La régie de...
Deux peintures de peintre
1977Première (et dernière) création exclusivement électronique de Nicolas Frize.réalisée lors d'une résidence de deux mois à la faculté de...
Vases communicants
1976Commande du conseil général de la Seine-Saint-Denis pour la cérémonie des voeux annuels : programme musical constitué de pièces musicales...
Elle s'écoule
2018Une création sur le thème du DESIR - aboutissement d'une résidence de deux ans avec une cinquantaine de jeunes et une trentaine d'interprètes...
être sujets dans son travail
2014Cette manifestation a été inaugurée à la Maison des Métallos (Paris 11e), les 19 et 20 avril 2012, une seconde édition a eu lieu les 23 et 25...
Fenêtres sur Fenêtres
2014L’association met en œuvre un projet d’envergure, sur le thème de la culture et du travail, associant l’établissement pénitentiaire de...
Le Philharmonique des mots
2010Cent « choristes », deux instrumentistes, un chef d’orchestre, une partition, un livret... et une salle.C’est la recette (culinaire) du «...
Dehors au dedans
2009Un ensemble constitué d’une chanteuse alto et d’une vingtaine de musiciens joue sur une scène éclairée par des petites lampes. Des sons...
Maintenant
2006Sur la résidenceA l'invitation de Radio grenouille, le compositeur Nicolas Frize "entre en résidence" à Marseille. Invité à partager sa méthode...
êtres
2006Une résidence simultanée dans 7 villesCe dispositif de création a offert six situations de résidence simultanées au compositeur Nicolas Frize et...
Nos yeux ont des reflets rouges
2002Inspiré du caractère et de la scénographie des opéras populaires de la période de la révolution culturelle chinoise. Avec Nathalie Barbey,...
Incidemment
1998Toute la relation qui va suivre (mais pas seulement elle, parlons aussi de la façon dont chacun advient mais plus encore, de la façon dont le...
T'entends ce que j'entends ?
1993Avec Marie-Claude Vallin, soprano, Jacqueline Cellier, soprano, Luisa Diez, alto, Gisèle Ergol, alto, Marie Valin, comédienne, Jean-Louis-Bindi,...
Passion profane
1991Partition montée avec une trentaine de détenus longues peines dans le cadre d’une résidence de cinq mois du compositeur dans l’établissement....
Composition française
1991Création sur les apports étrangers présents à travers les siècles dans la culture française : ici comme ailleurs, les notes savantes...
Que souffle la tempête
1989Commande de l'établissement public de Cergy-Pontoise, pour la commémoration de l'anniversaire de la Déclaration des droits de l'homme (création...
Manifeste musical
1989Production organisée en hommage à la Révolution Française, donnée de façon "sauvage" et spontanée, sans autorisation ni aide financièreLe...
Elle est belle
1985Mise en scène Jean-Louis Gros, scénographie Yves Cassagne, Livret de Mathilde La Bardonnie. Orchestre l'Ensemble 2E2M sous la direction de Paul...
Chœurs d'enfants - Marguerite et Boniface
1979« Marguerite et Boniface » à Créteil a marqué la clôture et une sorte d’aboutissement de cette série de créations pour grands chœurs.La...
Chœurs d'enfants - Norbert et Blandine
1978À l’occasion de sa création, l’Atelier Régional de Musique présente le travail que le compositeur Nicolas Frize, conseiller de l’Atelier, a...
Chœurs d'enfants - Léonard et Magali
1977Ce concert est l’aboutissement d’un travail vocal mené pendant deux mois d’animation et de répétitions dans trois écoles primaires de...
Grands chœurs d'enfants
1977Ce travail contient trois aspects :• Un propos pédagogique alimenté à la fois chez les enfants par la découverte de la musique contemporaine,...
Orphée, mettez-y du vôtre
1992Stéphanie Aubin
Dédicaces
1993Stéphanie Aubin
Nos images et les leur(res)
1990Stéphanie Aubin
Danse : Compagnie Red Notes
1981Route de Louvier-Juzon - Grande salle du centre Georges Pompidou (1986)En collaboration avec le GRCOP (Groupe de Recherche Chorégraphique de...
Danse - Cie L'esquisse
1986Derrière le mur - Festival d'Avignon, Cloître des Carmes (1986), Théâtre de l'Hotel de ville à Paris,, Théâtre Bunkamura, Tokyo (Japon),...
Danse : Centre chorégraphique de National de Basse-Normandie
1987Elul - Théâtre de CaenCréation pour l'Ensemble Instrumental de Basse-Normandie (flûte, hautbois, basson, cor, percussions, clavecin, violon,...
Danse : Compagnie
1976Chorégraphies pour Jacques PatarrozziAvec Jacques Patarozzi, Dana Sapiro, Malou Airaudo, Dominique Mercy, Héléna PikonThree - Présences - Quatre...